Hausse des prix sur l’A8 : halte au racket !
L’entreprise Escota, concessionnaire de l’autoroute A8 et filiale du groupe VINCI, vient d’augmenter ses tarifs à certains péages. Celui de Saint Isidore passe ainsi de 40 à 50cts, soit une hausse de 25 %. Sur l’ensemble de son réseau, l’augmentation est en moyenne 0,98 % pour les véhicules particuliers, qui viennent s’ajouter à la hausse moyenne de 3,2 % opérée par ESCOTA en février 2009. Entre 2008 et 2009, le chiffre d’affaire d’ESCOTA a augmenté de 3,2 %.
Dans le même temps, les salariés de la société d’autoroute viennent de mener une grève pour protester contre l’échec des négociations salariales : la hausse des salaires proposée par la direction de l’entreprise n’est que de 0,4%.
Dans un même élan revendicatif, le Président du Conseil Général et le maire de Nice ont vigoureusement protesté contre cette dernière augmentation, Christian Estrosi se plaignant même de ce que le contournement de Nice soit payant !
Mais à qui doit-on la privatisation des autoroutes en 2005 ? A qui doit-on le fait que l’A8 ait été la première autoroute urbaine payante ? sinon aux dirigeants de droite dans le pays et dans les Alpes-Maritimes. Qui défend la politique des partenariats public-privé en remplacement des services publics ?
La privatisation des autoroutes alimente les profits des actionnaires par le racket des usagers, le détournement des ressources publiques qui devraient être investies pour l’aménagement du territoire, et par une politique de bas salaires pour ses employés.
Et c’est pourquoi les élus communistes et républicains exigent la renationalisation de l’ensemble du réseau routier et le respect du principe de la gratuité des voies publiques.
Pierre BERNASCONI
Conseiller régional
Président de l’ADECR 06
Dans le même temps, les salariés de la société d’autoroute viennent de mener une grève pour protester contre l’échec des négociations salariales : la hausse des salaires proposée par la direction de l’entreprise n’est que de 0,4%.
Dans un même élan revendicatif, le Président du Conseil Général et le maire de Nice ont vigoureusement protesté contre cette dernière augmentation, Christian Estrosi se plaignant même de ce que le contournement de Nice soit payant !
Mais à qui doit-on la privatisation des autoroutes en 2005 ? A qui doit-on le fait que l’A8 ait été la première autoroute urbaine payante ? sinon aux dirigeants de droite dans le pays et dans les Alpes-Maritimes. Qui défend la politique des partenariats public-privé en remplacement des services publics ?
La privatisation des autoroutes alimente les profits des actionnaires par le racket des usagers, le détournement des ressources publiques qui devraient être investies pour l’aménagement du territoire, et par une politique de bas salaires pour ses employés.
Et c’est pourquoi les élus communistes et républicains exigent la renationalisation de l’ensemble du réseau routier et le respect du principe de la gratuité des voies publiques.
Pierre BERNASCONI
Conseiller régional
Président de l’ADECR 06