TVA (anti) sociale : Les familles financeront les exonérations patronales

Publié le par pcf 06

Jean-Louis Borloo poussé dans ses retranchements en a fait l'aveu, le gouvernement prépare une augmentation de la TVA, l’impôt le plus injuste qui pèse le plus lourd dans le budget des familles populaires.

L'objectif poursuivi est de financer une nouvelle réduction massive des cotisations sociales patronales, s’ajoutant aux 23,6 milliards d’euros  de réduction déjà accordés en 2006.
Cette augmentation de l'impôt indirect - baptisée par les soins de la propagande gouvernementale et médiatique « TVA sociale », comme les plans de licenciements sont appelés « plans sociaux » et les cotisations sociales, charges sociales-permettrait d’abaisser encore plus le « coût salarial de l’emploi » tout en accroissant le prélèvement fiscal sur les travailleurs et leurs familles, via leur consommation de produits et de services.
Un prélèvement fiscale accru qui portera atteinte au pouvoir d'achat des familles. Cette fiscalisation accrue du financement de la protection sociale vise également à dégager  encore plus les entreprises de leurs obligations sociales.

Elle se traduirait, finalement, par un nouvel abaissement de la rémunération de la force de travail, soulignant le caractère démagogique et mensonger de la promesse de Sarkozy de promouvoir la « valeur travail ».
En réalité, cela ne ferait qu’accroître la part des profits dans les richesses produites, leurs placements sur les marchés financiers et immobiliers, leur évasion sous forme d’exportations de capitaux.
L’emploi et la croissance en pâtiraient. Les baisses de cotisations sociales patronales accroîtraient la mise en concurrence des salariés, la pression à la baisse des salaires, la précarisation généralisée et l’insuffisance des qualifications. La hausse de la TVA, répercutée dans des hausses de prix par les entreprises, accentuerait le freinage de la consommation populaire.

L’élection du plus grand nombre de députés communistes serait le meilleur moyen de dire « non » à cette opération antisociale, tout en faisant valoir l’exigence d’en finir avec les baisses de « charges sociales » pour aller vers une mobilisation du crédit bancaire favorable à l’emploi, aux salaires et à l’activité des entreprises : l’argent public consacré aux exonérations de cotisations sociales patronales pourrait être basculé dans un Fonds national servant à baisser d’autant plus le taux d’intérêt du crédit pour les investissements des entreprises qu’ils programmeraient plus d’emplois et de formations.

Parti communiste français, le 12 juin 2007

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