Nous serons à l'inauguration du Tram

Publié le par pcf 06

Communiqué de Simone Monticelli, Robert Injey, Marie Billi, Danièle Gimeno, conseillers municipaux communistes de Nice

Enfin nous allons pouvoir l'emprunter !

Ce tram ne s'appelle pas désir. Il a subi trop d'aléas; mais maintenant qu'il est là, il va transformer la ville et notre vie. La douzaine  de villes françaises qui en profitent déjà, nous ont démontré son utilité. Il aurait dû être fait depuis 15 ans.  C'est pour cela, que, défenseurs de longue date des transports en commun de qualité, nous avons approuvé ce projet dans son tracé actuel.

Il avait peu de chances de voir le jour. C'était un des projets parmi d'autres, il était loin d'avoir la préférence de la municipalité actuelle, et il a failli disparaitre alors que les études menées depuis six ans venaient d'être achevées.
Notre tenacité n'a jamais faibli. Les traminots inquiets des tergiversations municipales ont lancé une grande campagne d'informations sur le tram et ses avantages; ils ont fait signer des pétitions et ont fortement contribué à gagner l'opinion publique.

A cette époque, la Mairie parlait surtout du Port, de la Grande Mairie, du Grand Stade du Ray version Vialatte. Puis la machine à grands projets  s'est enrayée; vous avez été nombreux avec nous à dénoncer  ces projets caduques;  de fait, l'agrandissement du Port n'a pu être réalisé, la Gare du Sud a fait l'objet d'études pour son classement, les affaires ont fait tomber le grand Stade de Vialatte.

Il ne restait,  à ce moment là, que le tram comme projet pouvant aboutir avant la fin du mandat, et c'est devenu le projet à réaliser. Nous nous en sommes réjouis. car c'est le seul projet que nous approuvions. Bien sûr que nous étions loin d'imaginer la suite d'ennuis qui allaient alourdir la dure épreuve des travaux.

Du début jusqu'à aujourd'hui, la Mairie n'a jamais su accompagner ces travaux par une information, un fléchage, un guidage convenables; piétons et conducteurs se sont débrouillés et ont souffert particulièrement. La conduite des travaux n'a pas été convenable et les retards pris ont été considérables. Et là, encore une affaire (Monleau) est venue en rajouter aux difficultés. Thales mis en cause n'a pas continué le travail de coordination, et le retard mis à le remplacer nous a laissés au milieu du guet pendant près de quinze mois.

La liste des déboires est trop longue  pour être décrite ici intégralement et vous la connaissez tous. On ne peut pas non plus passer sous silence les surcoûts, les indemnités à venir qu'il faudra verser aux concurrents malheureux, l'emprunt européen qui replonge la ville dans la spirale du surendettement, et le fait que les quartiers non concernés par le tram attendent la plus petite réalisation de proximité.

Toutefois aujourd'hui, profitons du positif, même s'il nous a coûté bien trop cher. Nice est enfin entrée dans une ère nouvelle avec la piétonnisation de beaucoup de rues et de places. Priorité aux piétons et aux vélos! Nous bénéficions de plus d'espace et les niçois s'en sont vite emparés. Nous allons mieux respirer. Les traminots ont acquis un outil de travail de bon niveau. Nous allons pouvoir circuler en tram, en autobus, de façon renouvelée, à condition qu'il y ait toute les navettes nécessaires perpendiculairement au tram, à condition que la ligne 1 soit rapidement continuée jusqu'à la Trinité, et qu'une judicieuse complémentarité se fasse avec des TER améliorés, ce à quoi s'emploie notre conseiller régional  Gérard Piel.

Cette ville et ce département, longtemps victimes de l'obscurantisme de la droite en matière de transports en commun, doivent mettre les bouchées doubles.

 Augurons que le succès rencontré par le tram, permette d'y parvenir.


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